Paroles aux Lorigeoises et Lorigeois

Mail du 29 Mai 2020
 

Bonjour,

J'ai fait un remplacement à Chantemesee et j'ai vu tous les dessins faits par les élèves affichés sur les murs des couloirs des différents services : c'est gai!

C'était une bonne idée tant pour les personnes âgées que pour les élèves qui ont ainsi créént un lien générationnel en ces temps difficiles.

Cordialement,

Mme M.




Réflexion du moment
 

Je pensais fréquemment à l’apparition de ces médecins inopérants quand il ne s’agit plus de technicité, mais au contraire d’humanité.
Je trouvais que le corps médical n’avait pas souvent plus le courage de faire face à l’élan vital manifesté par le malade.
Je ressentais comme un abandon, un manque d’empathie.
En même temps, il m’arrive à moi aussi de me demander s’il est raisonnable de se laisser aspirer à temps complets par les malheurs du monde.
Car chaque jour, à l’énumération de la souffrance et de la folie des hommes, il est difficile de ne pas avoir la douleur du monde sur l’estomac, avec le sentiment d’en porter l’entière responsabilité ou presque…
Mais en ce moment, à cause d’un méchant virus, j’ai l’espoir et la conviction que l’humanité prend conscience des notions essentielles d’impermanence et d’interdépendance.
Mourir n’est plus considéré comme un acte technique… aurions nous retrouvé le sens de l’être

 

Alain

Réflexions sur l'aprés

Le printemps est bien là, peut-être plus beau que d'habitude, plus serein et moins polué... que s'est-il passé? Les hommes seraient-ils devenus plus sages, plus responsables? Je me réjouis d'habiter le Bourbonnais et d'avoir les amis que j'ai ! D'être solidaire des agriculteurs, des artisans, des commerçants de proximité qui travaillent avec sagesse, malgré les vicissitudes ambiantes, les aléas des lois démagogiques, de l'information alarmiste et incohérente, de notre société défaillante... Que sera demain après cette épidémie, qui n'est qu'une parmi tant d'autres passé et avenir? Aurons-nous le courage de prendre du recul et de voir ce qui est important dans une vie, qu'elles sont les choses simples qui font que nous soyons acteur de notre vie et de notre entourage. Faisons vivre ceux qui travaillent autour de nous, continuons de nous occuper de notre vie associative, soyons fier de notre culture et mettons là en évidence. Construisons l'avenir de nos enfants sur notre territoire, c'est péréniser nos métiers sur notre lieu de vie. Le Bourbonnais fait parti de ces départements riches de culture, il suffit de mettre en valeur ce que nous ont enseignés nos ancêtres et d'être créatif.

Aurons-nous le courage! L'avenir nous le dira, car les hommes ne sont que des hommes...

Denis E.


Mmes Les couturières, le conseil municipal,

Un grand grand MERCI à vous pour  la fabrication de masques que vous allez offrir  à la population Lorigeoises, merci de donner de votre temps libre et de nous faire bénéficier de votre savoir faire.

Bravo pour une petite commune comme la notre, la solidarité fait plaisir avec nos quelques 300 ...habitants.

Je rejoins un commentaire précèdent en remerciant notre municipalité pour le “ restons en contact”, pour le site de Loriges ( qui j’espère continuera au delà du confinement), et pour tout ce qui est réalisé , toutes les décisions qui vont être à prendre....facile ou pas..... 

Je remercie également toutes les personnes qui ont continué à travailler depuis le début, à soigner, à nourrir , et à faire fonctionner comme ils le pouvaient notre pays.

MERCI              

Nathalie M.

Petite réflexion sur les mains

Les mains qui dessinent, qui écrivent.
Les mains qui tournent les pages d’un livre.
Les mains qui lisent (braille pour les mal voyants).
Les mains qui parlent, langage des signes pour les malentendants.
Les mains qui cuisinent.
Les mains qui peuvent également caresser, consoler, apaiser, il y a aussi les mains toutes rondes et douces du bébé, les mains cagneuses du bûcheron, du paysan qui témoignent d’un dur labeur, du poissonnier qui ne sentent pas très bons.
Il y a celles du chirurgien qui doivent être précises comme celles de l’architecte.
Les mains de l’infirmière qui sont à la fois précises et rassurantes.
 
Mais hélas il y a aussi celles qui frappent et qui vont même jusqu’à donner la mort, mais celles-là nous les oublierons très vite (La justice est là pour elles).
En cette période difficile, qui nous prive de contact, mais en pensant à demain et ses jours meilleurs où nous pourrons nous serrer les mains par affection, par respect ; alors nous pouvons dans le silence de nos maisons commencer à apprendre à ouvrir nos mains pour construire ensemble un monde solidaire, de paix, d’amour et de tolérance.
 
Chantal G.

L’espoir

Chacune des périodes difficiles à laquelle l’humanité a été confrontée, à travers les âges a permis à l’Humanité d’inventer de nouvelles solutions pour imaginer un nouveau monde qu’elle espère meilleur. Qu’ils soient technologiques, sanitaires ou sociétaux, les progrès ont permis aux hommes de pouvoir ensuite vivre dans un monde souvent plus sûr, nouvel écrin dans lequel l’humanité a poursuivi son développement.
Mais aujourd’hui, dans un monde dont la croissance économique est le seul mètre-étalon de l’immense majorité de nos sociétés - vision dont nous venons très sûrement d’apercevoir les limites - ce n’est pas ce « progrès » expansionniste qui cette fois va nous conduire vers un monde plus sûr mais une vision humaniste de notre civilisation qui par ses choix pourra faire entrer le monde dans un nouveau paradigme.
C’est donc avec un espoir inconditionnel en l’Homme que l’on doit envisager le monde qui naîtra de cette nouvelle crise mondiale.
L’espoir que nous aurons appris à considérer que la santé est notre bien collectif le plus cher et qu’il n’est pas négociable sur l’autel des valeurs matérielles.
L’espoir que l’absence voire le manque des contacts quotidiens, auxquels on ne faisait parfois plus attention avec tous ceux que l’on croise, auront pu nous faire prendre conscience qu’ils sont pourtant indispensables à tous et que l’homme n’est fait pour vivre isolé. Nous avons déployé des trésors de créativité pour recréer ou maintenir ces contacts notamment avec nos anciens. Sachons nous en souvenir et maintenir ces liens par la suite.
L’espoir, que le répit forcé que, bien malgré nous, nous avons accordé à notre planète pendant quelques mois puisse nous amener à réinventer notre rapport avec elle et que la nécessaire unité mondiale qui va permettre de traverser cette crise et d’en gérer les conséquences, puissent servir de catalyseur pour prolonger le plus possible ce répit écologique.
L’espoir que nous, comme nos anciens ont su le faire lors des crises précédentes, soyons devenus assez sages pour léguer à nos enfants, un monde plus sûr et surtout une vision pérenne d’une l’humanité capable d’affronter les prochaines tempêtes.
Laurent


A Mr Le Maire et son conseil municipal,
Nous voudrions tout simplement vous remercier pour la relation que vous portez envers les habitants de Loriges par le biais de votre message "Restons en contact" qui ,il faut le reconnaître fait chaud au coeur et ça, il faut le signaler, peut être qu'en général vous avez plus de reproches que des compliments. Nous voulions tout simplement vous dire MERCI
Jean B.
 
Depuis le temps qu'ils en rêvaient de la mondialisation et de ses biens faits, le partage des biens, des hommes et des services.  Trouvez ailleurs, toujours moins chère pour le bien de tous, paraît-il ?
Et voilà qu’une toute petite chose, beaucoup plus petit qu’un grain de sable bloque la machine et nous ramène à des valeurs existentielles, se déplacer, manger, s’entraider.
Notre mère nature fatiguée d’être amputée continuellement de ses poumons verts par notre appétit jamais rassasié d'espace de production inutile, huile de palme et autres produits de substitution, nous rappelle qu'il est grand temps de prendre un peu soin d'elle, après ces deux mois de confinement ou nous avons un peu perdu nos repères, ne devons-nous pas nous recaler sur son rythme, avec ses saisons, ses jours qui font 24 heures ni plus ni moins.
Avec ce cycle de la nature qui nous enseigne cinq grandes étapes de notre passage sur terre, la naissance, l'éducation, la compréhension, la transmission puis la transformation.
Nous passons sans cesse d'un état à un autre, sans nous en rendre compte, ces épreuves nous font prendre conscience de notre faiblesse, de cette fragilité. Pourtant, hier, rien ne résistait à nos machines et nos ambitions.
Mais bien sûr, nous trouverons, d'ici peux avec beaucoup de patience nous aurons à nouveau le choix.
Au jour d'aujourd'hui à la veille de sortir de ce confinement, même très progressivement, nos bonnes résolutions dureront elles plus que celles du nouvel an ?
Les humains depuis qu'ils ont compris qu'ils n’étaient pas seul, ne sont pas fait pour rester éloignés de leurs semblables. C'est en groupe et en partagent nos idées que nous avons évolué.
Il y a fort à parier que nos très très vieux ancêtres se regroupaient en cercle autour du feu pour envisager leur avenir. Petit clin d’œil à notre célèbre Roi Arthur et à sa quête du Graal.
Effectivement, si le concept date, le projet reste le même, se grouper pour exposer, partager, surtout ne pas imposer, s'enrichir des autres et construire ensemble.
Mais nous somme imparfait et nous avons vite fait de nous enlacer dans la douceur trompeuse de la facilitée. Alors prenons garde de rester éveiller, simplement, refusant les donneurs d'ordres, et tous ces conseilleurs sans crédit.
Quand le soleil éclairera à nouveau nos assemblées qu’elles soient civiles, militaires, religieuses, familiales ou tout simplement amicales ;  Nous devrons nous rappeler du bonheur d'être ensemble et de la fragilité de cet équilibre que nous apporte notre sécurité, qu’elle soit alimentaire, militaire et sanitaire, En revendiquant fermement nos trois valeurs essentielles que sont :
 
Liberté, Egalité, Fraternité.
                                                                                                                               
Henri M.
Le temps

Chaque être humain est confronté au temps qui coule différemment selon qu’il travaille ou se repose, qu’il attende, qu’il médite, qu’il soit dans la joie ou dans la peine.

Nous jouissons du temps quand il y a harmonie entre ce que nous souhaitons faire, ce que nous devons faire et le temps qui nous est accordé pour le faire. Cette harmonie dépend de notre personnalité telle qu’elle a été modelée par notre éducation, mais elle est surtout conditionnée par les conditions temporelles que nous propose la société, aussi bien pour nos activités économiques que pour nos activités ludiques.
Le temps est à la base même de notre existence. La perception et la valeur que nous lui attribuons varient avec notre culture, notre âge, notre caractère, notre état mental et notre état de santé.

Dans certaines structures professionnelles, on essaie d’apprendre aux individus à gérer leur temps par des stages de gestion du temps. Lorsque je vis cette proposition de formation pour la première fois, je me demandais quelle mégalomanie pouvait bien pousser nos décideurs à vouloir tout gérer y compris le temps qui par nature nous échappe. Cependant, que ce soit dans notre cadre professionnel ou privé, il faut bien admettre que l’examen attentif de notre emploi du temps est révélateur :
    - Il peut montrer qu’au long d’une année nous avons passé des quantités d’heures à faire des choses que nous n’avons pas réellement décidé de faire.
    - Il peut indiquer que nous nous imposons des contraintes parfois évitables.
    - Il nous permet de vérifier notre capacité à réaliser ce que nous avons décidé de faire ou ce à quoi nous nous sommes engagés.

Très concrètement, la maîtrise de notre vie passe aussi par la maîtrise de notre temps, de notre emploi du temps : que faisons-nous de nos journées, de nos semaines, de nos mois, de nos années ? Que faisons-nous de notre vie ? Tout bien pesé, gérer son temps dans le sens « penser » son temps, est nécessaire. Gérer son temps, ce n’est pas seulement essayer de gratter une minute à gauche ou à droite sur le temps dit « perdu » c’est peut-être aussi se dire : pourquoi suis-je ici ou simplement que suis-je censée, y faire, avec quel objectif ?
Quelle est la place que j’accorde dans mon emploi du temps, aux actes que j’estime essentiels ? La vie est faite de choix et en ce qui concerne le temps, il semble que nous ne prenions pas toujours le temps de réfléchir à nos priorités. On ne peut pas prétendre être mère si on ne se donne pas un minimum de temps à l’écoute de ses enfants… D’ailleurs, ce n’est pas forcément la quantité qui fait la qualité, l’importance est l’intensité qu’on lui donne.
Comme l’a dit Michel Jonasz dans une de ses chansons : « Chaque seconde est une seconde naissance et chaque rencontre est un baiser». Le bonheur est aussi dans l’instant, si nous savons nous arrêter, si nous savons le vivre. Dans notre univers de compétitivité et de communication aussi rapide que la lumière, chaque seconde compte.
 
Le temps, obsession collective ? Denrée rare ? Produit de luxe ? Nous avons les yeux rivés sur nos montres. Tout est chronométré, nous ne pouvons envisager de vivre sans horloge, sans horaire. Dans le temps, nous devons en permanence choisir, car il nous manque du temps pour tout réaliser, tout voir, tout entendre. Alors au lieu de nous plaindre sans cesse de ne pas avoir le temps, gérons notre temps. Sachons lui donner une valeur. Préservons les cinq minutes qui nous mettrons de bonne humeur. Gardons un temps vacant pour ce qui nous tient à cœur.
 Chantal GOUTAYER

La solitude

Qu’il soit poète, chanteur, écrivain, peintre, musicien, sculpteur ou philosophe, l’homme a toujours cherché à percer le secret de cet état que l’on appelle : SOLITUDE.

Solitude-amour, solitude-désespoir, elle revêt toutes sortes de formes. Toi, moi, nous vivons notre solitude parfois avec plaisir, souvent avec souffrance mais pour chacun d’entre nous, elle est là bien présente tout au long de notre vie, cette évidence si bien exprimée par Fabienne Thibault « que l’on est toujours tout seul au monde ».

Alors l’homme dépense son énergie à la combattre car on la hait et pourtant elle continue à nous poursuivre.

Parfois à l’occasion de moments que nous appelons bonheur on croit lui échapper et puis elle revient pour mieux nous envelopper dans un Rien et la solitude devient mortelle ou dans un Tout et la solitude devient amour, alors cette solitude est un cadeau du ciel.
Il m’est arrivé de poser cette question à des amis. « Et toi, tu aimes cette solitude ? » Invariablement la réponse était toujours la même : « oui, un peu mais pas trop car je m’ennuie tout seul ».

L’individu recherche la solitude et la fuit comme s’il avait peur à trop l’aimer de rompre les liens qui l’unissent à l’autre.
Cet autre qui peut être votre famille, vos amis, vos collègues, celle ou celui qui vous renvoie votre propre image à travers un miroir : le miroir des mots, ceux qui vous rassurent et vous réconfortent.

Dans une situation de solitude, l’homme se sent abandonné. Il n’y a plus rien : Peut-on vivre sans amour ? Peut-on vivre sans partager ses émotions avec un autre être humain ?

Le téléphone qui ne sonne plus, la porte d’entrée qui reste fermée, la boite aux lettres toujours vide : aucun signe d’amitié, aucun geste d’amour. Seule l’indifférence de ceux qui nous croient heureux perturbe notre solitude qui devient au fil des minutes, des jours, des mois angoisse, douleur et désespoir. Le silence des mots envahit notre esprit et le tic-tac de la pendule raisonne dans notre tête aussi lancinante que le cri d’un enfant qui pleure.

Pour les philosophes, l’homme, fait d’orgueil et de vanité, a peur de la solitude car il craint de découvrir qui il est. Et cette peur grandit au fur et à mesure de la découverte de sa personnalité reflet d’une société pervertie pour le paraître et la possession : avoir un travail, avoir une femme, un mari, avoir des enfants, avoir une maison, avoir une voiture, avoir, avoir, avoir … trop pressé de paraître aux yeux de l’autre. Mais l’homme se sent terriblement seul et nous assistons à un formidable paradoxe à l’heure où on ne parle que de communication, d’échanges interplanétaires, d’internet et de multimédia, l’homme est désespérément seul. Des dizaines de livres paraissent tous les jours pour nous apprendre à mieux communiquer. On crée partout dans les entreprises des postes de directeurs de la communication et pourtant l’homme est désespérément seul.

Il ne faut pas que la solitude devienne isolement ou enfermement car si on construit des murs autour de soi afin de n’être atteint par rien la solitude se transforme en maladie. Une question se pose : peut-on apprendre à aimer la solitude ? Existe-t-il des moyens, des outils pour cela ?
D’une manière générale, je crois que nous ne choisissons pas vraiment la solitude, les circonstances de la vie font qu’elle vient bien souvent à nous et il faut être prêt pour l’accueillir.

En conclusion, dans notre petit village de Loriges, même si certains se sentent prêt à l’accueillir, ne laissons pas Madame Solitude s’installer mais sachons nous occuper de nos voisins, sans être envahissants, mais présents, au moindre doute, posons-nous les bonnes questions : à quoi servons nous ? À quoi pouvons-nous être utiles ? Mais le plus important et cela est très simple et ne coûte rien (par les temps qui courent c’est intéressant) un bonjour, un sourire, une visite, un coup de main, un coup de fil, la liste peut-être longue alors n’oubliez pas Madame Solitude ne doit être présente nulle part.
 
Chantal GOUTAYER

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Mairie de Loriges 26 Route du Bourg 03500 LORIGES   Tél. : 04 70 45 45 67 Fax : 04 70 45 16 19   E-Mail : mairie-loriges@wanadoo.fr   Site internet : www.loriges.com   Horaires d'ouverture au public mardi de 15 h à 18 h vendredi de 9 h à 12 h   Permanences : Monsieur Henri MARCHAND, Maire : lundi de 15 h à 17 h et sur rendez-vous Monsieur Bernard BURLAUD, 1er adjoint : mardi de 18 h à 19 h Madame Chantal GOUTAYER, 2ème adjointe : jeudi de 15 h à 17...

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